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mezonemo dre-holl

22 juin 2007

Je t'aime

je t'aime, tu me fais chavirer quand ton regard croise le mien, l'air me manque quand tu te tiens dans la même pièce que moi, effleurer ta main déclanche une apocalypse, pour moi le bonheur se résumerait à te tenir dans mes bras, collée à moi, abandonnée et heureuse de te sentir contre moi..
Tu as existé sous de multiples visages, peut-être avais-tu les mêmes attentes, je ne le saurai jamais, il est trop tard, tout a fondu avec le temps, comme la neige au soleil, nous aurions pu être heureux..
mais je n'ai pas de regrets, cela n'aurait pas duré, rien ne dure, tout s'émousse, l'épouse aimante baise avec le premier étalon de passage, le temps passe, elle a peur de rater quelque chose, alors que c'est elle même qu'elle trompe..
Tu ne me manques plus, je ne pense plus à toi, tu n'as jamais existé, ou alors c'était en moi, alors peut-être te rencontrerai-je un jour ? Dans mes rêves, dans ma mort, à la fin ?
Si tu existes attends moi, je me fous des autres, je ne les aime pas, ils peuvent crever, leurs préoccupations ne sont pas les miennes, je suis comme eux et cela est déjà assez pénible, mais toi tu es différente, tu n'existes pas, c'est juste pour ça, je t'ai créée, tu es parfaite, je ne te rencontrerai jamais, juste dans mes rêves, un souvenir confus d'un bonheur absolu, inconnu, irréel..
Pourquoi devons-nous vivre dans cette "lacrymarum valle" ? Pourquoi suis-je assis à côté d'un trou noir ? Pourquoi le vide m'attire-t-il autant qu'il me terrifie ?

Je n'attends pas de réponse, j'essaie juste de formuler ce que je ressens, rien d'autre, des réponses, personne n'en a qui sauraient me satisfaire, personne n'en a de toutes façons, chacun se débrouille avec son éducation..

L'amour n'existe pas, l'amour est égoïste, il n'est donc pas l'amour, qui devrait être désintéressé.. On aime à cause du bien être que l'autre nous procure, notre attention à son égard n'est que gratitude..

Mais tout passe, tout lasse..

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16 juin 2007

Sasmira

Vous connaissez la maxime : "Peu importe la destination, ce qui compte, c'est le cheminement" ?
C'est à cela que je pense lorsque je relis Sasmira. Et cela fait bien 10 fois au moins que je le relis. Vous connaissez ?

SasmiraNB

En deux mots, Sasmira est une BD. Mais c'est plus que cela.
Sasmira est paru il y a dix ans, premier tome d'une saga annoncée comme devant en comporter quatre. A ce jour, on attend toujours le deuxième.
Renseignement pris, l'auteur, Vicomte, est en panne d'inspiration depuis 10 ans, déchirant régulièrement les planches qu'il produit et qu'il juge indignes, cherchant l'inspiration au fond des bouteilles d'alcool, en vain vraisemblablement.. Voilà ce que c'est de placer la barre haut. Et plus le temps passe, plus la pression monte.

Sasmira est un concentré de ce que j'aime : Un dessin réaliste et délicat, au service d'une intrigue ésotérique et captivante où l'humour reste cependant présent.
Sasmira traite de l'imbriquation d'époques différentes dans un lieu unique. Combien de fois ai-je rêvé devant une photographie prise au début du XXème siècle d'un lieu que je connais bien pour y passer souvent, comme celle-ci :

1911

Je pourrais passer des heures, essayant "d'entrer dans la photo", je voudrais tant arpenter les rues et cheminer dans la ville, me promener, parler à ces personnes mortes depuis longtemps.. Et en même temps, ressentir cette panique, cette inquiétude de reconnaître des lieux auxquels sont attachés des souvenirs qui n'existent que dans mon esprit, souvenirs d'événements qui n'ont pas encore eu lieu, de personnes qui ne sont pas encore nées.. Quand on y pense intensément, on sent son esprit se heurter au paradoxe temporel, une barrière que la raison dresse sur la voie de l'imagination. Je m'imagine remontant la rue, et remarquant ce photographe installé avec son appareil à pied, prêt à prendre la photo que j'ai vue 100 ans plus tard..

C'est ce qui arrive au héros de Sasmira.. Il tombe en possession d'une photo d'une belle journée prise dans le parc d'un château, avant la Grande Guerre, environ un siècle plus tôt, un homme en cannotier, une femme avec ombrelle, un enfant en costume marin et à la fenêtre une silhouette. Et un jour, il se retrouve à la fenêtre de ce château, et voit la scène de la photographie, il fait face au photographe : La silhouette à la fenêtre, c'était lui ! A 1 siècle d'intervalle !

L'intrigue est lancée, on sent l'idée du passage d'une époque à une autre, une faille dans le "continuum spatio-temporel" comme on dit quand on veut se la jouer.. N'empêche, l'appât est lancé, et moi j'ai mordu il y a déjà 10 ans.. Plus le temps passe et plus je me dis que la suite, si elle paraît, ne pourra que me décevoir.. c'est sûrement ce que ressent également Vicomte. Comment trouver une suite satisfaisante, un dénouement qui tienne la route ? Deux solutions se présentent : la première où l'on donne une explication. Elle sera forcément décevante, car comment expliquer l'irrationnel, sinon par des contorsions alambiquées ? On ressentira alors la même frustration que lorsque l'on dévoile le truc de l'illusionniste. La deuxième solution, laisser la question en suspend. Et là, on ressent la frustration d'avoir été mené en bateau.. Décidément, l'attrait du mystère réside justement dans.. le mystère lui même.. Peu importe la destination, seul compte le cheminement.

J'espère que ces quelques mots vous donneront envie de découvrir Sasmira.


PS : voici un entretien donné par Vicomte l'année dernière. Trouvé sur http://www.universbd.com/spip.php?article2623
A ce jour, toujours pas de tome 2 !

Alors justement, où en êtes-vous sur ce tome 2 ?

C’est la question qui tue ! Un peu près à la moitié mais ça fait un an que je dis ça !! En fait, je viens de déménager sur Nîmes et puis j’ai consacré trois mois à l’écriture d’un autre scénario... Mais le tome 2 paraîtra en 2006, promis !

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Tome 1 de Sasmira

© Vicomte/Les Humanoïdes Associés

9 ans, c’est quand même long entre 2 albums ?

Arrêtez de remuer le couteau dans la plaie !!
Au départ j’avais la colonne vertébrale de l’ensemble de l’histoire, mais je m’étais laissé volontairement des espaces de liberté pour "jouer" et être moi-même "en voyage" dans mon propre travail. Et puis, j’ai été contacté par des personnes d’Hollywood qui avaient lu le tome 1 et qui étaient intéressées par Sasmira. Les Humanos m’ont donc demandé d’écrire une sorte de méga-super-synopsis sur l’ensemble de l’histoire pour présenter le projet. J’ai travaillé 3-4 mois là-dessus et après ça m’a bloqué pour dessiner car j’avais l’impression que mon travail était fini. Tout est dans la tête et il n’y a plus qu’à. Et ce "plus qu’à" devient un peu besogneux. J’en ai parlé à André Juillard qui à l’époque dessinait Le Cahier Bleu et il m’a dit qu’il avait ressenti la même chose...

8 juin 2007

j'aime..

j'aime, au détour du web, découvrir le talent, la beauté, la maîtrise de la technique combinée à l'esprit créatif.. Alors que les bobos s'extasient sur les tas de merde (quel autre terme employer ?) exposés à nos frais dans les musées d'art contemporain, style Le Palais de Tokyo (je vous le conseille, c'est gratuit et édifiant), je ne résiste pas au plaisir de vous montrer une "oeuvre" :

uneseconde


une autre :

CF003140

là t'es content de payer des impôts.. Notez la taille de la pièce...
et puis tiens, pour que vous ne soyez pas totalement incultes, je vous livre le commentaire :

"Présentant des oeuvres qui s’activent de manière totalement aléatoire, UNE SECONDE UNE ANNÉE propose un rapport toujours en attente ou en accéléré avec des oeuvres dont rien ne permet de déterminer par avance le moment de leur activation. Jouant d’un effet de suspense et flirtant avec la frustration, UNE SECONDE UNE ANNÉE est une exposition en perpétuelle oscillation. La temporalité de l’oeuvre d’art est ainsi plus ou moins élastique et fonctionne sans aucune prévisibilité possible.

        UNE SECONDE UNE ANNÉE est une exposition collective qui débutera comme une exposition classique en un lieu donné. Les oeuvres qui ne seraient pas activées pendant la durée de l’exposition seront ensuite placées tels des parasites dans l’espace du Palais de Tokyo jusqu’au moment de leur activation. Ainsi, certaines pièces deviennent "visibles" plusieurs fois par jour, certaines ne s’activent qu’une seule fois, comme par exemple la célèbre pièce d’Alighiero e Boetti : une boîte contenant une ampoule qui ne s’allume qu’une fois par an.
...........   Tout simplement génial..

Conclusion : si vous voulez goûter la quintessence de l'expo, préparez un pliant, posez une semaine de RTT, et soyez patients.. vous verrez peut-être un ballon se gonfler, ou un petit suisse s'écraser sur un portrait de mona lisa.. C'est ouvert, no limit !

bref, cette digression pour dire que pendant que des pistonnés et des médiocres trouvent des salles chauffées, éclairées, gardées (!!!!) à vos frais pour exposer leurs fonds de poubelles, on trouve ici ou là des artiste dignes de ce nom. Je voulais juste vous en signaler un : Pierre Converset. Allez voir ses oeuvres, elles valent la peine, pour vous donner une idée, voici une petite aquarelle que je trouve fantastique :

aqub5

sans prétention, en toute simplicité, ce qui est le propre de l'aquarelle, il retranscrit et retransmet les sensations que l'on peut éprouver un jour d'orage, quand on arpente une plage du golfe du Morbihan sous un ciel menaçant.. Savoir susciter l'émotion, ravir l'oeil et par là l'esprit, pour moi quand ces objectifs sont atteints, c'est qu'on a affaire à un artiste, un vrai.

http://www.converset.com/index.htm

je vous recommande également sa galerie de photos..

       
28 mai 2007

les fantômes de passé

Aujourd'hui dimanche, les rues sont vides, les voitures sont au garage, le silence règne presque dans la ville comme c'était le cas il y a 100 ans.. Quoique... non.

Les voitures ne circulaient pas, bien sûr, mais la rue résonnait d'autres bruits. Les sabots des chevaux tirant les diligences chargées de malles et de voyageurs martelaient le pavé, les hénissements, les cris des cochers couvraient le brouhaha des mille conversations engagées dans la rue. Les gens se parlaient, et cela s'entendait. Aujourd'hui ils ne se parlent plus, et cela s'entend aussi..

Je me promène dans la ville, les lieux me sont familiers car c'est ici que j'ai grandi, c'est d'ici qu'est ma famille, depuis au moins le XVIème siècle, c'est dire.. L'église Notre-Dame qui domine la cité de sa flèche acérée abrita naguère le baptême de mon ancêtre. C'était en 1583, et mon nom était déjà connu en ces lieux. J'aime cette idée de l'attachement aux lieux. Il me fait toucher du doigt l'insignifiance du temps, à mes côtés je sens la présence de ceux qui m'ont précédé. J'arpente les mêmes rues, je passe devant l'église où joies et peines de la vie venaient s'offrir à Dieu, je franchis les portes qu'enfants mes aieux ont franchies, j'observe le soleil parcourant les murs de l'enceinte, tout comme ils l'ont observé, peut-être, il y a 100, 200, 300 ans, et bien avant encore..

Aujourd'hui je me promène, appareil photo en bandoulière. Je suis sur le pont neuf. Je n'y suis pas par hasard, je viens rencontrer des revenants. Mais il me faut trouver le bon angle. Le bon endroit. Le même espace dans un autre temps. J'ai pris ma photo. Et ce soir, la technologie fait revivre un monde englouti, et très bientôt oublié.

A la place du rond point aménagé pour fluidifier la circulation automobile, se presse un groupe d'enfants en blouses, béret et cape noire. Ils chahutent et posent devant le photographe. L'un deux déambule crânement les mains dans les poches, rejoignant le groupe, un autre semble contenir de ses bras écartés ses camarades qui pourtant paraissent bien calmes, posant presque au garde à vous.
Un autre jeune garçon, plus proche de l'objectif, rentre chez lui un paquet sous le bras. Qu'a-t-il donc acheté ?
On devine des voitures à cheval, et partout des paysans reconnaissables à leurs blouses, s'affairant qui un sac sur l'épaule, qui une canne de maquignon à la main. C'est jour de marché, l'animation bat son plein, les affaires se traitent à chaque coin de rue, on est heureux de se voir, on vient des campagnes alentours, il fait beau et Notre-Dame veille sur son petit peuple..

J'ai pris ma photo, elle est en couleur, et pourtant elle est terne. Elle est terne par rapport à cette autre photo prise il y a 100 ans, un jour de marché. Ces petits enfants sont pour la plupart morts et enterrés. Combien ont péri dans les tranchés ? Quel fut leur destin ? Les survivants achèvent leur existence dans quelque maison de retraite, avec pour seul réconfort le programme télé. Leur famille les a depuis longtemps oubliés. Repensent-ils parfois à cette matinée, où le soleil brillait, où le bonheur transcendait les difficultés de la vie d'alors, où l'avenir ne pouvait être que meilleur, et où un drôle de personnage avait planté son appareil sur pieds sur le pont neuf.. à l'endroit où je me trouve.

J'ai fait apparaître les spectres sur ma photo. Et ma photo s'est animée. Où êtes-vous tous partis ? Je ne le saurai que lorsque je vous rejoindrai. Attendez-moi.

Fontanim

22 mai 2007

Souvenir de ce qui aurait dû tout changer, et finalement n'a rien apporté..

Nous sommes le 25 décembre 1980, j'ai 13 ans. Nous revenons d'une journée passée en famille à l'occasion de Noël, nous sommes 5 dans la voiture conduite par mon père, à ses côtés ma mère, et à l'arrière ma grand-mère, une cousine d'un an plus jeune que moi et moi-même.
Nous roulons sur la nationale depuis une heure environ, il est autour de minuit et le ciel est tapissé d'étoiles, que le froid de décembre fait briller d'une lueur cristalline.
Nous abordons un virage en épingle à cheveux, mon père a considérablement réduit la vitesse, nous devons aller à 30 km/h, pas davantage. Nous contemplons la voute étoilée, émerveillés par cette lueur si intense, si profonde et si sombre à la fois. On ne rencontre ces sensations qu'en campagne, tant la débauche électrique nocturne des cités prive ses habitants de ce spectacle si reposant et si fascinant. Notre attention est attirée par une étoile assurément plus brillante que les autres. Mon père ralentit, à cette heure, il ne passe plus personne sur la route, nous ne risquons aucun accident. Et c'est tant mieux, car à présent, notre voiture est immobilisée sur la route. Mon père, captivé comme nous 4, s'est carrément arrêté.
L'étoile est plus brillante, mais à présent elle est plus grosse que les autres, et la différence devient de plus en plus évidente : l'étoile grossit !

Il est clair à présent que ce n'est pas une étoile : Une boule de lumière avance vers nous, elle est à 50, 150, 200 mètres d'altitude ? comment savoir ? Plus elle s'approche, plus elle semble basse, elle va bientôt être à notre verticale. Ce n'est pas une boule, c'est un cylindre, gigantesque, noir comme la nuit, criblé d'éclats lumineux, entouré d'une nuée de satellites tournoyants tout aussi lumineux et colorés.. J'ai l'impression de voir un building couché sur le flanc passer au-dessus de moi, tout cela sans le moindre bruit, sans aucune autre perception que visuelle, mais quel spectacle..

L'apparition improbable suit un tracé rectiligne sud-nord, et se déplace lentement, nous ne perdons pas une miette de ce que nous regardons, les yeux écarquillés comme jamais.. Mais la chose est si immense, si inconnue, que mon esprit n'arrive pas à identifier ce que je vois, et ne peut que procéder par analogie pour la fixer dans la mémoire..

Le trajet est rectiligne, régulier, dans le sillage du tube de la taille d'un gratte ciel tournoient des boules de lumière, qui créent comme un tracé persistant qui bien vite s'efface. De la même façon qu'elle est apparue, la chose poursuit son chemin cette fois en décroissant, nous restons à la fixer jusqu'à ce qu'on ne puisse plus la distinguer des autres étoiles. L'événement aura duré en tout et pour tout 4 à 5 minutes.

La fin du voyage se passe à confronter nos points de vue. A quelques détails prêt, nous sommes d'accord dans nos souvenirs. Mais une question n'a pas trouvé de réponse à notre arrivée à destination : Qu'est-ce que ça pouvait bien être ?

30 ans plus tard, cette question n'est toujours pas résolue. Mais si nous ne savons pas ce que nous avons vu, nous savons en revanche ce que nous n'avons pas vu : cela n'avait rien à voir avec un phénomène météorologique, le temps était on ne peut plus clair. Un avion ? Il n'y avait aucun bruit, la chose était à très basse altitude et était énorme, elle se déplaçait lentement : aucune propulsion connue ne pourait reproduire cela.

Reste l'illusion collective, bien pratique pour évincer un problème qu'on ne sait pas résoudre. Oui mais voilà, cette nuit-là, nous ne fûmes pas les seuls à avoir observé le phénomène. En fait, des milliers de personnes ont témoigné sur un trajet allant du nord de l'Espagne au sud de l'Angleterre, en passant par l'ouest de la France. Un aviateur l'a même accompagné durant tout un moment !

Une explication est arrivée à point dans la presse : sous le titre "l'ovni de Noël" (ils ne s'étaient pas trop cassés..) on nous expliqua que ce que nous avions observé n'était qu'un satellite soviétique qui avait décroché et s'était ramassé sur notre belle planète.. Formidable, quelle belle explication ! Et maintenant passons à autre chose.. Curieux qu'on veuille à tout prix plaquer une explication rationnelle, quitte à ce qu'elle soit ridicule, comme si l'on voulait se rassurer et discréditer ceux qui témoignent d'autre chose.. Car soyons sérieux, un satellite qui tombe, ça nous donne une étoile filante, point barre.

Alors la question reste posée : Qu'ai-je vu ? Aujourd'hui encore je n'en sais rien. Mais cela m'a laissé une sensation assez vague de désappointement.. Quand je me replonge dans le contexte, dans les années 80, les ovnis étaient à la mode, bouquins, émissions, séries etc.. J'étais alors gamin et je baignais dans cette ambiance-là. Et j'enviais tous ces gens dont on rapportait les témoignages, ces gens qui disaient avoir vu des soucoupes, quand ce n'était pas carrément des êtres venus d'ailleurs ! Et moi je me disais qu'ils avaient une sacrée chance car pour eux le doute était levé : Ils savaient car ils avaient vu..

Et bien maintenant j'ai vu, et je ne suis pas plus avancé..


PS: après avoir écrit ce com, j'ai cherché à tout hasard sur google..

Allez faire un tour ici

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20 mai 2007

l'amour

L'amour, qu'est-ce que ça signifie ? J'aime ma femme, mes enfants, mes parents.. Mais ce n'est pas le même amour. Il y a l'affection , la passion, le respect, la révérence, .. et la passion ? La passion est si éphémère, si mal appropriée (passion = souffrance), je crois que nous confondons trop facilement passion et amour..
Merde, as-tu déjà désiré être avec quelqu'un d'autre que celui ou celle que tu aimes ? Pourquoi ces choses là sont elles si compliquées ? Pourquoi le mensonge s'insinue-t-il si aisément dans ce qui devrait être limpide et évident ?

20 mai 2007

help !

L'intelligence n'est donnée que pour prendre la mesure de la vacuité de l'existence. Le matérialisme ne mène qu'au suicide, la spiritualité ne mène qu'aux interrogations. La foi est un moteur de l'évolution, mais la foi en quoi, en qui ?

PS : si vous avez une réponse (argumentée svp), n'hésitez pas

18 mai 2007

I'm a liar

I'm a liar
It's my secret no one knows
I'm a liar
Yeah, I know it doesn't show

No, I don't miss you anymore
No, I don't think of you
It's such a game to seem adored
No, I don't love you anymore

I'm a liar
Yeah, I've given up my wings
I'm a liar
They were only wax and string

No, I don't miss you anymore
No, I don't think of you
It's such a game to seem adored
No, I don't love you anymore

No, I don't think of you
No, I don't love you anymore
No, I don't think of you
No, I don't love you anymore
No, I don't think of you
I don't love you


16 mai 2007

Bon..

encore une fois je n'arrive pas à dormir, j'en profite pour explorer les possibilités de cet hébergeur.. Ca a l'air sympa mais il va falloir que j'y passe un peu de temps !
je viens de coller une image dans un album photo, c'est déjà un beau début.
c'est une oeuvre d'une artiste américaine qui s'est spécialisée dans l'art celtique, et particulièrement les knots. Je trouve son travail magnifique; Quand je serai moins feignant, je m'y mettrai. Le celtic knot est une construction géométrique qui permet de faire des entrelacs, puis avec ça on peut faire n'importe quoi (en général, ça je sais très bien le faire : ça donne toujours n'importe quoi !). Je collerai un lien quand j'aurai repéré comment faire. D'ailleurs si qq'un veut m'aider dans ma découverte de canalblog, qu'il (ou elle) ne se gêne pas !

16 mai 2007

quid novi sub sole ?

Quoi de neuf sous le soleil ?
je crée un nouveau blog après une longue absence des éthers numériques.. Nouvelle vie, nouveau blog, nouvelles rencontres ? Je laisse l'ancien en déshérence sur l'océan virtuel, il est lourd d'idées périmées, de commentaires sans grand intérêt, mais aussi d'échanges passionnants et parfois surprenants.. Il finira bien par couler un jour ou l'autre.. Resquiescat in pace, comme on dit dans les cimetières !

Que vais-je fourrer dans ce nouveau blog ? Bonne question.. Nous verrons bien, il évoluera au gré de mes humeurs et de mes envies, je n'ai pas envie de définir une ligne conductrice, ni de me restreindre à un sujet particulier. Si c'était le cas, j'écrirais un bouquin !

Actualité de ce jour : Passation de pouvoir entre le grand Chirac et le petit Nicolas. Il paraît que c'est un évênement historique.. Tu parles ! Avec l'omniprésence des média, leur pouvoir déformant, leur faculté à tout scénariser pour rendre consommable l'information, ça me laisse vraiment froid.. Si les média avaient été là lors d'événements estampillés historiques (du style Serment du Jeu de Paume, ou Baptême de Clovis par exemple), ils t'auraient présenté ça comme un happening people entrecoupé de pages de pub et de commentaires stupides.. quelle époque !
J'imagine la voix off de Stéphane Bern au baptême de Clovis : "et voici donc Saint Rémi qui s'approche, dans un ensemble très coloré que la chasuble blanche met bien en valeur, tandis que Clovis, qui rappelons le, a embrassé le culte de Clotilde (rire gras), attend dans le baptistère que bla bla bla..." Je pense qu'il se serait pris un bon coup de francisque sur la tête ! C'est gens là avaient l'art de régler les problèmes promptement !

En tout cas, je pense à la tronche des mecs bien à droite qui ont voté sarko.. il n'arrête pas de faire les yeux doux à la gauche depuis qu'il est élu. Ca augure bien de la suite ça. Rien de pire qu'un peuple trompé.. Mais bon, il l'a juré craché, il ne nous trompera pas, il ne nous décevra pas. Dont acte. On va lui laisser le temps de poser ses valises hein ? On va pas faire comme les révolutionnaires à deux balles qui s'excitent déjà à la Bastille. N'importe quoi. J'en ai vraiment marre de voir des lycéens à peine puberts et des étudiants attardés se rejouer la scène des barricades pour tout et n'importe quoi dès qu'on commence à leur dire qu'il va peut être falloir arrêter de glander.. ça y est, je m'énerve, je m'étais pourtant promis... !

Bon, pour aujourd'hui j'arrête, je n'ai plus l'habitude et j'ai envie de pioncer, pas bon pour la réflexion ça..

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mezonemo dre-holl
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